HAURTZAROA GALDUA

UNE ODE À L’ENFANCE PERDUE

Une œuvre entre nostalgie et contemplation

L’affiche « Haurtzaroa Galdua » (l’enfance perdue), signée OXEA, capte l’essence de la nostalgie avec une puissance évocatrice rare. À travers un langage visuel riche, l’artiste met en scène un personnage longiligne, vêtu d’un ciré jaune, debout sur une étendue d’eau calme.

Autour de lui, des bateaux miniatures voguent doucement, leurs voiles jaunes vibrant en harmonie avec sa tenue. Au-dessus, un ciel d’émeraude, peuplé de nuages sculptés, évoque des rêves suspendus, créant un univers empreint de poésie et de sérénité.

Une esthétique singulière

OXEA déploie son style unique en alliant réalisme et stylisation pour composer cette scène onirique.

• Palette de couleurs : Les teintes de vert émeraude et de jaune lumineux instaurent une atmosphère mélancolique et sereine, rappelant la douceur des souvenirs d’enfance.
• Contrastes chromatiques : Ils renforcent la profondeur de l’image, tandis qu’une lumière douce enveloppe la scène dans une aura éthérée.
• Proportions exagérées : Le cou élancé du personnage et son regard tourné vers le ciel accentuent une impression d’émerveillement et de réflexion intérieure.

Un voyage introspectif

L’œuvre regorge de symboles puissants qui résonnent universellement :

• Le ciré jaune : Plus qu’un vêtement protecteur, il devient le symbole d’un voyage intérieur et d’une quête pour retrouver ce qui a été perdu.
• Les bateaux miniatures : Ils incarnent des fragments de souvenirs d’enfance, fragiles mais persistants, flottant à la surface de la mémoire.
• Le ciel et ses nuages sculptés : Ces formes aériennes suggèrent des pensées et des rêves d’enfant, légers mais imposants, planant au-dessus de la réalité.
• L’eau réfléchissante : Miroir de l’âme, elle mélange passé et présent dans une danse silencieuse.

Une rélexion sur le temps qui passe

Avec l’affiche « Haurtzaroa Galdua », OXEA explore le passage du temps et l’éphémère. Le personnage, immobile et contemplatif, invite le spectateur à une introspection profonde : où se cachent nos souvenirs d’enfance ?